Productions

Ars Lyrica - Les productions

La Mélodie du Bonheur
Le Soir du 18-12-2013 (Michèle Friche)

L'équipe d'Ars Lyrica (Patrick Leterme à la musique, Xavier Elsen à la scène, Angela Gonzalez Sanchez à la chorégraphie et Mohamed Yamani à la direction artistique) ont réussi le coup d'une seconde version du musical de Rodgers et Hammerstein, après un premier triomphe en 2009. Ses atouts ? Une solide distribution franco-belge (plusieurs centaines d'auditions), un  bon dosage entre tradition et touches de modernité, un rythme sans failles dû à l'énergie du groupe et à la fluidité cinématographique de la scénographie.






Le Magicien d'Oz
La Libre Belgique du 24/12/1212

« Au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, les enfants y étaient nombreux, attentifs, réactifs, émerveillés. Des signes qui ne trompent pas. Montée par l'association Ars Lyrica en coproduction avec Charleroi/Pôle Lyrique et mise en scène par Jean-Marc Amé, la production a largement privilégié la dimension théâtrale de l'odyssée de Dorothy, à la fois initiatique et divertissante, mêlant le psychologique, le merveilleux et le philosophique.»




HAIRSPRAY
La Libre Belgique du 20/12/2011

« Ne coupons pas les cheveux en quatre, la comédie musicale qui se jouait ce week-end au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, et qui sera à Bruxelles début 2012 est un bon moment à passer. «Réjouissant» pourrait très bien convenir à cette version de «Hairspray» proposée par l'association belge Ars Lyrica, qui a déjà monté, par le passé, «West Side Story» ou «La Mélodie du bonheur».
Sur scène, quelques personnalités émergent nettement, c'est le cas de beau Link, joué par Adrien Binon, danseur élastique, d'une énergie communicative. Patrick Leterme à la direction musicale s'amuse aussi comme un petit fou, swinguant et rockant avec les airs des sixties, chantés avec inspiration, par la jeune Tracy interprétée ici par Ambre Grouwels.»

ANNIE
La Libre Belgique du 12/01/2011

Après "West Side Story", " La Mélodie du bonheur", et "Tom Sawyer", la compagnie Ars Lyrica a rencontré un nouveau succès, "Annie", dont les représentations se sont tenues à bureau fermé lors des fêtes de fin d'année, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi et, le week-end dernier, au Dolce, à La Hulpe. Musique de Thomas Meehan, livret de Charles Strouse, "Annie" fut créée à Broadway en 1977, où elle tint l'affiche 2500 fois, avant d'être mise à l'écran par John Huston (1982). Ici, c'est évidemment David Miller qui signe l'arrangement musical - minimal et efficace, placé sous la direction de Patrick Leterme -, la version française est de François Langlois.

Nous avons suivi la représentation de samedi après-midi au Dolce, salle comble comprenant pour moitié des enfants attentifs, mieux : fascinés, et pour cause, devant d'autres enfants jouant, chantant, dansant parmi les "grands" Parmi ceux-ci, tous professionnels, on citera Patricia Vanacker (la méchante Miss Hannigan), Fabrice Pillet (le gentil Oliver Warbucks), Xavier Elsen (le très méchant Rooster) ou Pati Helen-Kent, seule véritable lyrique de l'affaire (rien que des rôles de gentille). Mais ce sont encore les petites "orphelines" qui offrent à la production son plus grand charme, mises en scène par Joël Lauwers (qui signe également les décors) et le chorégraphe Laurent Flament, et attestant une solidité musicale et théâtrale réjouissantes. Avec Alice Brochier et Sania Lauwers en alternance dans le rôle-titre. En coproduction avec Charleroi Pôle Lyrique.

La Mélodie du Bonheur
La Libre Belgique du 08/12/2008

Signée Miller et Lauwers, une "Mélodie du Bonheur" craquante. Tout est parti des mémoires de la vraie Maria von Trapp, presque religieuse autrichienne (durant l'Anschluss) envoyée comme gouvernante dans une famille de sept enfants où, depuis la mort de son épouse, le Capitaine von Trapp cache son chagrin derrière une rigidité militaire, et où le chant va tout bouleverser... Voici que David Miller et Joël Lauwers portent à leur tour ce bijou à la scène (direction artistique Mohamed Yamani). Ça se passe au Dolce à la Hulpe, moyens scénographiques restreints, mais talent infini. Miller a réalisé une habile transcription pour violon, violoncelle, clarinette, piano et glockenspiel (dirigée au piano par Alejandro Petrasso), Lauwers signe un décor - un immense livre ouvert où sont projetées ses propres aquarelles - et une mise en scène ouvrant au rêve et à la poésie, la distribution mêle des chanteurs et comédiens professionnels... le spectacle est irrésistible de dynamisme et de raffinement, les cadets se révélant les plus virtuoses de la bande par leur abattage, leur sens de la scène et leur évident plaisir de chanter (juste!). Nous y étions à la Saint-Nicolas, salle comble et enfants majoritaires: l'émotion était palpable et l'attention absolue.

Live From Broadway
La Libre Belgique du 20/03/2008

Un grand moment de spectacle et en Belgique, assurément ! Live From Broadway est une comédie musicale qui veut se démarquer des comédies classiques et promet un moment de divertissement hors norme. Cette très grosse production, fruit des associations United Artistes Company et Ars Lyrica, dont le budget avoisine le demi-million d'euros, se joue à partir de ce soir jusqu'au 29 mars au Centre culturel de Woluwe-Saint-Pierre. Et pour avoir assisté à la répétition générale hier soir, nous pouvons confirmer que ce show relève du bon, du très bon cru.

Jugez plutôt : un orchestre de pros, des danseurs et des chanteurs cosmopolites, des décors étourdissants (projetés mais on n'en dira pas plus) ou encore des jeux de lumière efficaces sont à la hauteur de cette ambition musicale qui veut en mettre plein les yeux et... les oreilles du spectateur. Cerise sur le gâteau, à sa tête, le directeur musical qu'on ne présente plus, David Miller. Pianiste, chef d'orchestre et compositeur renommé depuis plus de 30 ans, hier soir le maître dispensait ses derniers conseils à son orchestre.

Tom Sawyer
La Libre Belgique du 19/12/2007

Heureuse Belgique qui sut retenir David Miller ! Pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain arrivé en Europe en 1975, David Miller collabora comme chef de chant et chef d'orchestre à La Monnaie, au Semperoper de Dresde et à l'Opéra Royal de Wallonie, il fut invité au Chili, à Genève, à Bayreuth, à Milan, composa plusieurs musiques de film (dont celle du "Maître de Musique"), se révéla, dans la foulée, un formidable "arrangeur" (citons parmi ses dernières prouesses l'orchestration ingénieuse de "Cendrillon" de Massenet, pour la Chapelle Musicale) et dirigea des dizaines de comédies musicales, dont la production de "West Side Story" de Bernstein, premier fait d'armes de la jeune compagnie Ars Lyrica fondée par Mohamed Yamani (ténor de formation classique, passionné par la comédie musicale, dont acte).
Twain écrivit un beau jour : "Je dois mettre un terme à cette histoire, si je vais plus loin, elle deviendra l'histoire d'un homme et c'est d'un enfant qu'il s'agit." Une réalité qui se traduit dans le cast qui comprend un groupe d'enfants de 11 à 13 ans et un groupe de jeunes de 17 à 22 ans."

West Side Story
La Libre Belgique du 29/03/2006

« Impressions dominantes du spectacle: dynamisme (étourdissant), engagement, émotion. La plus grande réussite résidant (outre dans l'oeuvre elle-même, toujours aussi irrésistible) dans les chorégraphies de Laurent Flament… La mise en scène proprement dite (signée par le Breton Glenn Kerfriden et Karim Barras, tous deux de l'Insas) répond habilement aux chorégraphies et ce n'est pas le moindre mérite des directeurs de plateau d'avoir obtenu de si jeunes chanteurs de passer avec aisance du chant (en anglais) au théâtre (en français), deux attitudes techniques très différentes… On soulignera enfin le travail extraordinaire de David Miller, sur qui reposait l'ultime responsabilité des représentations, qui avait aussi composé un chavirant choeur final sur le thème: «There's a place for us». Tout porte désormais à le croire. ».